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Scène IV
MASTRILLA, GUADALENA, BERGINELLA, DON ANDRÈS DE RIBEIRA, Péruviens ; puis PANATELLAS.
CHŒUR, à demi-voix.
- C’est lui, c’est notre vice-roi !
- Ne bougeons pas, tenons-nous coi…
- Nous le reconnaissons très-bien ;
- Mais il faut qu’il n’en sache rien,
- Rien, rien, rien, absolument rien !
DON ANDRÈS, arrivé sur le devant de la scène.
I
- Sans en rien souffler à personne,
- Par une porte du jardin,
- Laissant là-bas sceptre et couronne,
- Je me suis sauvé ce matin ;
- Maintenant je vais par la ville,
- Le nez caché dans mon manteau,
- Je vais, je viens, je me faufile
- Incognito.
CHŒUR, piano.
- Ah ! ah ! le bel incognito !
DON ANDRÈS.
- Ah ! qu’un monarque s’ennuîrait,
- Si, pour se distraire, il n’avait
- L’incognito !
CHŒUR, piano.
- Respectons son incognito !