Page:Meilhac et Halévy, La Diva.djvu/75

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Scène XXII

TOUT LE MONDE.
FINALE.
CHŒUR.
––––––––Chez nous la vie est si douce
––––––––Qu’elle semble un carnaval.
––––––––Buvons donc le vin qui mousse
––––––––Dans les verres de cristal !

Entre Galuchet.

GALUCHET.
––––––Maintenant, place à la diva !
––Couverte de bravos et de fleurs… la voilà !…

Entre Malaga, accompagnée de Raoul de la Belle-Jardinière, portant des bouquets.

MALAGA, aux deux colonels.
––Soyez les bienvenus dans cette humble demeure !
––Ce que vous vouliez voir, disiez-vous tout à l’heure,
––––––C’est la loge de Malaga
––––––Vous vouliez la voir… la voilà !
LES DEUX COLONELS, se mettant aux pieds de Malaga.
––––––Nous vous supplions à genoux
––De vouloir bien chanter quelque chose pour nous.
MALAGA.
––––––Vous le voulez… je le veux bien,
––Aux nobles étrangers on ne refuse rien.
RAFAEL, bas à Malaga… parlé…

Malaga… belle occasion pour me faire avoir une décoration étrangère… l’ordre de Gérolstein…

MALAGA.

Comment cela ?…

RAFAEL.

En lançant ma dernière production… mes Trois p’tits hommes et mes trois p’tit’s femmes