Page:Meilhac et Halévy, La Diva.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
MALAGA, les regardant s’éloigner tous les deux.

Comme cela est fâcheux de ne pouvoir faire un pas sans inspirer de l’amour ! (A palestine.) Alors tu ne veux pas me dire pourquoi tu es de mauvaise humeur ?

PALESTINE.

Je n’ai rien à dire… Je vais chercher le coiffeur… (A part). Vous voyez le côté grincheux.

Elle sort.


Scène V

MALAGA, RAOUL.

Raoul se prépare à sortir.

MALAGA.

Vous allez dans la salle ?

RAOUL.

Oui.

MALAGA.

Et l’on vous reverra dans l’entr’acte ?

RAOUL.

Sans doute… pourquoi me demandez-vous ça ?

MALAGA.

Pour rien ! Vous êtes seul à l’orchestre ?

RAOUL.

Non, nous sommes cinq, Katkoff, Frondeville et les deux Balandard…

MALAGA.

Vous dites les deux Balandard. Je n’en connais qu’un, moi, de Balandard.

RAOUL.

Vous connaissez Paul, mais il y a son frère qui est sorti de Sainte-Barbe, il y a huit jours ; on ne vous l’a donc pas présenté ?

MALAGA.

Non ! Et comment s’appelle-t-il, ce frère ?