Ah ! oui, je sais que la grande-duchesse aime beaucoup les militaires.
Enfin il n’a pas pu venir, mais ses aides de camp sont dans la salle.
Entre le régisseur.
Mademoiselle Malaga !
Vous venez voir si je suis prête… Bacalan, ayez d’abord la bonté de m’envoyer le coiffeur.
Il n’est pas venu ?…
Vous le voyez bien qu’il n’est pas venu…
Alfred ! Alfred ! (A Rafaël et à Gatuchet.) Vous ferez bien de vous dépêcher, messieurs… c’est à vous tout à l’heure… (Il sort en criant.) Alfred ! Alfred !
Au revoir, mademoiselle Malaga…
Au revoir… et avertissez tout le monde que ce soir, dans l’entr’acte, on boira du champagne dans ma loge.
Viens-tu ?
Oui… je viens… mais… (Avec émotion.) Malaga, j’aurais quelque chose à vous dire.
Quoi donc ?… mon Dieu !
Non… pas maintenant… plus tard… en scène ce sera plus commode… Viens, Galuchet…
Il sort après avoir longuement contemplé Malaga. Même jeu de scène pour la sortie de Galuchet.