Scène IV
Cette robe je n’osais jamais la mettre quand j’étais mariée ; parce que dès que je l’avais mise, mon mari me disait : veux-tu bien ôter ça tout de suite ! et voilà pourquoi… (Cris de femmes dans la coulisse.) Eh bien ! eh bien ! qu’est-ce que c’est ? qu’est-ce qui se passe, mesdemoiselles ? qu’est-ce qui vous arrive ?
C’est moi, ma tante
Ah ! c’est vous, monsieur.
Oui… j’ai rencontré ces demoiselles…
Et vous leur avez…
Dit bonjour… en passant !
J’ai entendu leurs cris, monsieur.
Bon ! elles faisaient semblant d’être en colère… toujours comme ça les femmes… ainsi, vous, à cause de la petite note, vous faites semblant d’être en colère…
Je fais semblant… vingt-deux canettes !
!
!…
Vous n’êtes pas fâchée du tout… et vous allez vous dépêcher d’ouvrir vos bras à votre petit Rafaël…
Jamais de la vie…
Mais si… mais si… vous aurez beau faire… vous ne pourrez pas vous en empêcher.