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ils fourniront à l’orateur sur tous les points de la doctrine et de la morale chrétienne. Que de sermonaires de diverses époques, de rangs plus ou moins inférieurs, chargent les rayons des bibliothèques ecclésiastiques, avec trop peu de profit pour ceux qui les lisent ! Combien n’est-il pas préférable d’aller aux origines et de s’adresser de suite aux plus grands, Chrysostome, Augustin , Bossuet, surtout quand ces sources vives sont, comme ici, disposées de telle sorte que les abords en sont faciles, et qu’il n’est pas besoin d’efforts pour s’abreuver à loisir. »

(Revue du Monde catholique, 10 avril 1864.)