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se peut former. Elle sera, je m’en assure, très-favorable à l’œuvre, et elle l’accompagnera de ses plus bienveillantes sympathies. »

Dans le Monde du 17 novembre 1863, M. l’abbé Congnet, autorité hellénique, s’il en est, s’exprime ainsi : L’ouvrage se composera de 10 ou 14 volumes grand in-8° à deux colonnes. Les caractères sont beaux et très-lisibles: l’impression est très-soignée ; le papier est de bonne fabrication. C’est une publication qui, au point de vue typographique, fera beaucoup d’honneur à l’éditeur. Le prix du volume est on ne peut plus modéré (6 fr. 50), et par là abordable à un grand nombre de personnes. L’ouvrage complet et neuf coûtera moins que la réunion des traductions faibles et incomplètes qui se vendent dans les librairies d’occasion. « Le premier volume ( IV-628 pages) a paru dans le courant du mois d’août 1863. — Les 532 premières pages sont remplies par un travail fort remarquable « l'Histoire de saint Jean Chrysostome, de M. l’abbé Martin (d’Agde) curé de Montpellier. » Le journal le Monde en a fait avec raison un grand éloge, soit sous le rapport historique, soit sous celui de l’élégance, de la fermeté du style, de l’ampleur des vues, de l’élévation et de la noblesse des pensées. — Les éditeurs ont été très-heureusement inspirés en s’entendant avec l’auteur pour reproduire intégralement cette belle composition, magnifique portique d’un édifice plus magnifique encore.

« Dans les 96 pages qui terminent ce premier volume des œuvres complètes, on trouve : les deux Exhortations à Théodore tombé et le Traité du Sacerdoce....» Puis M. Congnet cite les fragments reproduits plus haut, « pour mettre le lecteur en état de juger par lui-même, et avec connaissance de cause, du genre et du mérite de la nouvelle traduction. »

A ces deux témoignages, vient s’en ajouter un troisième d’un grand poids, celui de M. l’abbé Maynard , non moins connu par ses judicieuses critiques (dans la Bibliographie catholique) que par son édition des Lettres provinciales de Pascal, et son histoire de saint Vincent de Paul. Je détache quelque passages du long article qu’il a consacré à mon saint Jean Chrysostome.

« Voici le premier volume. C’est l’in-4° d’autrefois. Papier, impression, correction, tout, quant à l’exécution matérielle, en est parfait. N’oublions pas un beau portrait de saint Jean Chrysostome, admirablement gravé d’après Champagne, por-