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Nous rangeons les œuvres du saint Docteur dans l’ordre où l’on croit qu’il les fit. On aura, pour ainsi dire, la chronologie de sa pensée, et il sera plus facile de trouver, dans l’histoire de sa vie, l’histoire, l’explication et l’analyse de chaque œuvre.

Avant chaque écrit on a mis une analyse raisonnée, comme celles qui précèdent, pour la première fois, dans mon édition, chaque sermon de Bossuet.

Le dernier volume se termine par les tables suivantes : 1° Table analytique ou méthodique, dans laquelle les différentes matières sont rangées de telle sorte que le lecteur aura un cours complet de Théologie composé par saint Jean Chrysostome. 2° Tables des passages de la sainte Écriture commentés par saint Jean Chrysostome. 3° Table, par ordre alphabétique, des innombrables matières traitées dans tous ses écrits. Quant à la traduction, on ne pouvait guère construire un édifice aussi considérable, sans y employer plusieurs ouvriers : mais cela n’exclut pas l’unité : car d’abord tous les traducteurs, hommes du métier, se sont imposé les mêmes lois, ont travaillé d’après le même plan : ils se sont appliqués à rendre non-seulement la pensée, les images, les tours, la manière de l’auteur, mais encore les moindres nuances de son style, et jusqu’à l’allure de chaque phrase.

    Nîmes, de celle du R. P. Lacordaire, et des encouragements des Membres les plus éminents du clergé de France.

    Lettre adressée à l’auteur par l’Évêque d’Orléans.
    Orléans, le 20 février 1862.
    Monsieur le Curé,

    C’est le cœur profondément ému et les larmes aux yeux que je viens d’achever le beau chapitre dans lequel vous racontez le retour triomphant de Saint Jean Chrysostome à Constantinople, après sa mort.

    Laissez-moi vous dire combien j’ai goûté votre savant et éloquent ouvrage, et quelles lumières vous m’y avez données sur l’Empire, sur l’Église, sur toutes les plus grandes choses qui puissent intéresser mon âme.

    Si jamais vous traversiez Orléans, je serais heureux de vous y recevoir sous mon toit, et de causer avec vous de votre livre et du grand sujet que vous avez si consciencieusement traité.

    Veuillez agréer, Monsieur le Curé, l’hommage de mon profond et religieux dévouement.

    FÉLIX, évêque d’Orléans.

    M. Louis VEUILLOT a écrit les lignes suivantes, dans la Revue du Monde catholique, du 10 avril, 1862 :

    « Le souvenir de saint Jean Chrysostome m’amène à nommer un autre curé