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importe surtout de connaître, puisqu’elle est d’une application journalière. M. l’abbé J. J André, docteur en droit canonique, s’est chargé de ce travail.

J’ai choisi l’édition française, parce que, objet de plus de soins de la part du P. Thomassin , le style en est meilleur ; mais on y a introduit l’ordre et les augmentations de l’édition latine ; dans l’édition française, le P. Thomassin avait adopté l’ordre des temps, de sorte que, pour voir la suite d’une même question, il fallait passer d’un volume à un autre et la poursuivre avec beaucoup de difficultés. L’édition latine, au contraire, est faite selon l’ordre des matières. Une fois qu’il a abordé un sujet, il le suit à travers les diverses époques et ne le quitte qu’après l’avoir épuisé. M. André, se conformant à cet ordre, prend la question où l’a laissée Thomassin et la conduit jusqu’à nos temps. Les grandes divisions sont donc logiques et les subdivisions chronologiques.

Avec l’édition que j’offre au clergé, augmentée des modifications que les révolutions modernes ont introduites dans la législation eclésiastique, tout prêtre studieux pourra étudier à fond le droit canonique.

Cette publication, comme toutes mes autres, se recommande par des avantages, qui, s’ils m’occasionnent des frais énormes, m’attirent de précieuses et universelles sympathies. On y trouvera le portrait, la biographie de l’auteur ; une analyse raisonnée avant chaque chapitre ; des tables très-complètes ; un papier d’excellente fabrication ; une impression bien soignée. Il y aura 7 vol. in-8° à deux colonnes : même format, même caractère que Bossuet, Chrysostome, Augustin, etc. Le tome 1er paraîtra au premier août sans faute, les autres, de trois mois en trois mois. — Prix de l’ouvrage : 49 fr. pour les seuls souscripteurs.