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488 ANNONCES.

Elles se trouvent améliorées dans l’édition de Lucques par les critiques de Pagi et les notes de Mansi. Mais cette édition de Lucques est très-rare ; les volumes en sont épars, parce qu’ils parurent à des intervalles considérables (1738-1757) ; à beaucoup d’exemplaires manquent les trois volumes d’index ; elle ne contient point les trois volumes de Laderchi. Il est à peu près impossible de se procurer aujourd’hui, du moins en France, un exemplaire complet des Annales comprenant les modifications et les continuations indiquées ci-dessus. Voilà les motifs qui m’ont fait entreprendre une réédition de cet ouvrage. Un seul homme, je ne crains pas de le dire, était capable de le continuer depuis l’an 1571 jusqu’à notre temps : je veux parier du R. P. Augustin THEINER, prêtre de l’Oratoire de Rome, comme ses illustres devanciers, préfet des Archives secrètes du Vatican, consulteur de la Congrégation de l'Index, etc., etc.

        • révision en cours****

On sait la renommée et l’autorité qu’il s’est acquises par la publication de sources historiques comme celles-ci : Monumenta vetera Hungariœ, (2 vol. in-fol.)—Poloniœ et Lithuaniæ. (3 vol. in-fol.)— Russiæ. (1 vol. in-fol.)—Slavorum méridionalium. (1 vol. in.-fol.) — Codex diplomatie as Dominii temporalis S. Sedis (3 vol. in-fol.), dont chaque évêque présent à Rome pour la canonisation des Martyrs du Japon a emporté un exemplaire.

Je lui écrivis à ce sujet. Après avoir rétléchi, prié, consulté, il en parla au Saint-Père qui daigna agréer ce dessein, comme devant être très-utile- à l’Eglise. Sa Sainteté permit au P. Theiner de venir immédiatement à Bar-le-Duc, où nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour la bonne et prompte exécution de celte œuvre. On devra au savant Oratorien de notables améliorations : il remplace le texte de certains documents par un texte plus exact et plus correct ; il ajoute des documents découverts depuis les précédentes éditions, surtout ceux qui concernent la souveraineté temporelle des Papes ; pour décider péremptoirement par* l’histoire cette importante question, négligée par ses prédécesseurs, il n’a eu qu’à choisir les principales pièces de son Codex diplomaticus dominii temporalis S. Sedis, et à les insérer dans les Annales ecclésiastiques , chacun à sa place chronologique. La préface, mise en tête du tome 1er, expliquera les autres perfectionnements.

Quant à la continuation des Annales depuis 1571 jusqu’à notre temps, une partie a déjà été imprimée (Rome 1856) en