Page:Meignan - Les évangiles et la critique au XIXe siècle, 1864.djvu/365

Cette page n’a pas encore été corrigée

eorum recitantur, sortantes vocem et reprœsentantes faciem uniuscujusque. Proxima est tibi Achaia, habes Corinthum. Si non longe es a Macedoma, habes Philippos, habes Thessalonicenses. Si petis in Asiam tendere, habes Ephesum ; si autem Italiœ adjaces, habes Romam, unde nobis quoque auctoritas prœsto est.... Videamus quid dixerit.... legem et prophetarum evangelicis et apostolicis litteris miscet, ut inde petat fidem.... et adversus hanc institulionem neminem recipit [1]. « Dans l’affaire de ton salut, parcours les églises apostoliques, dans lesquelles sont lues les lettres authentiques des Apôtres, ces lettres qui nous rendent le son de voix et nous rappellent l’aspect vénérable de chacun d’eux. Es-tu voisin de l’Achaie ? voilà Corinthe ; es-tu près de la Macédoine ? voilà les Philippiens, les Thessaloniciens. Yeux-tu courir en Asie ? Voilà Ephèse. Touches-tu à l’Italie ? Voilà Rome, dont l’autorité vient couvrir aussi notre foi Voyons ce qu’elle dit... L’ancienne loi, les prophètes, elle s’en sert aussi bien que des Evangiles et des lettres apostoliques pour leur demander sa croyance, et elle ne reçoit personne ennemi de cette discipline. » In summa, si constat id verius quod prius, id prius quod et ab initia, id ab initio quod ab apostolis ; pariter utique constabit : id esse ab apostolis traditum, quod apud Ecclesias Apostolorum fuerit sacrosanctum. Videamus quod lac a Paulo Corinthii hauserint ; ad quam régulam Galathœ sint correcti ; quid legant Philippenses,

  1. Id., Præscrip., ch. XII.