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134 LES ÉVANGILES.

Jochanam, homme de Jérusalem, se transmirent la doctrine. Josée, fils de Joézer, disait donc : Que votre maison soit hantée par les sages, que la poussière de vos pieds se mêle à leur poussière ; buvez avidement leur parole. « José, fils de Jochanam, homme de Jérusalem, disait : Que votre maison ait sa porte du côté de la place publique, afin que les pauvres viennent chez vous et soient les fils de votre maison. — Parlez peu à votre femme, encore moins à celle d’autrui. L’homme qui parle beaucoup avec sa femme s’attire de l’ennui ; il est distrait de l’étude et tombe dans l’enfer...

« Josué, fils de Perechio, et Nithée d’Arbelles, reçurent, le premier de son père, l’autre de Josué, cet enseignement : Aie un maître, fais-en ton compagnon, juge tout. » C’est assez prouver que le christianisme n’a point eu pour base première une loi écrite, mais bien la prédication et la tradition orale. Je ne prétends pas toutefois que l’écriture ait été exclue systématiquement et qu’elle fût alors pratiquement impossible : je ne vais pas si loin, mais l’écriture, au temps de saint Paul, ne me paraît qu’une des formes accessoires, accidentelles de l’enseignement : la forme principale, et on peut dire universelle, était la tradition orale. N’est-ce pas vous dire déjà, Messieurs, qu’il y a bien des chances pour que nous trouvions, quand nous les examinerons, les Evangiles incomplets par rapport à l’exposition de la doctrine ?

Les circonstances politiques au milieu desquelles croissait l’Eglise naissante commandaient une grande pru¬