Page:Mayrand - Souvenirs d'outre-mer, 1912.djvu/86

Cette page a été validée par deux contributeurs.
97
SOUVENIRS D’OUTRE-MER


LE RETOUR.



L’heure du retour était sonnée ; j’avais beau admirer mille et une merveilles sur le sol étranger, la voix du sol natal murmurait dans mon cœur.

J’étais pris d’un mal étrange, la nostalgie ;

J’avais soif du Saint-Laurent.

Au lieu de passer par Calais, voulant faire de la diversité, je retournai par Dieppe, dont le port escarpé et pittoresque est dominé par deux grandes statues du Christ et de la Vierge.

Comme notre navire, le « Dominion », s’éloignait de cette belle terre de France, que je voyais