il assurait par son testament la jouissance à sa nièce, la fille de son frère, alors mineure.
En ce qui concerne l’œuvre littéraire, Mme de Maupassant respecta l’une des dernières volontés de son fils, en en retirant la propriété à l’éditeur Havard. Elle pensait que, lorsqu’on jouerait à la Comédie-Française la pièce que Maupassant avait eu le temps de terminer, la Paix du ménage[1], on pourrait profiter de l’occasion pour présenter au public des éditions nouvelles de l’auteur. C’est l’éditeur Ollendorff qui fut chargé de préparer ces rééditions.
Maupassant laissait plus d’une œuvre inachevée ou inédite. Peu de temps avant la débâcle finale, nous avons vu qu’il songeait à une étude d’ensemble sur Tourgueneff, qu’il destinait à la Revue des Deux Mondes, et pour laquelle il avait demandé la collaboration de sa mère. Il travaillait aussi à son roman, l’Angélus dont il avait lu à Aug. Dorchain les cinquante premières pages ; il l’avait interrompu quelque temps pour se mettre à Musotte, la pièce qu’il écrivit en collaboration avec J. Normand et qui fut jouée pour la première fois au Gymnase le 4 mars 1891[2].