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» et la démangeaison agréable que je ressentis me fit oublier ma douleur et me donna malgré moi-même un mouvement qui parut le satisfaire. Il me le témoigna par ces baisers dont la volupté enivre si bien tous les sens. Ensuite il se releva de dessus moi, et s’étendit sur le sopha pour se reposer. Je fus étonnée de voir si petit une chose dont la grosseur apparente m’avait si fort alarmée ; je m’approchai et je l’essuyai avec la délicatesse que tu m’as conseillée.

Pendant que je remplissais ce devoir, il me dit avec des yeux pleins d’amour et de langueur : viens m’embrasser ma petite Zeni, mets-toi sur moi. Je lui obéis avec ardeur, et je l’embrassai de tout mon cœur : ses bontés me donnèrent de la hardiesse, et je fis de mes

  
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