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de son lit : j’approchai mon visage du sien ; je sentis sa respiration douce et tranquille, son haleine était comme un zéphir léger qui portait le feu dévorant des desirs. Sa vue m’inspira l’oubli de mes malheurs : un présent aussi agréable cachait à mon esprit les douleurs de l’avenir ; mon visage par une attraction puissante s’approchait de celui de Zeni, ma bouche vouloit dérober un baiser à ses lèvres enfantines, je m’opposai au transport de mes sens. Mais, hélas ! que la raison est faible contre le sentiment ! ma bouche se trouva collée sur la sienne en un instant. Zeni fit un cri et se réveilla ; je la rassurai en me nommant : » Zulphicara, me dit-elle, on nous guette, on éclaire nos démarches, je crains pour toi plus encore que pour moi-même : fuis la malheu-