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si je parlais à Zeni, l’inséparable
Fatime était aux écoutes : enfin
j’étais obligé de cacher mes sentimens
et de déguiser le secret de
mon cœur.
Un jour que livré à la confusion de mes tristes idées, je me promenais au bord des bassins et des cascades du Haram, je vis Fatime venir à moi. Je fis semblant de ne l’avoir pas apperçue, et je m’amusai à considérer les jets d’eau. Je croyais voir ceux que le St. Prophète fit jaillir du bout de ses doigts.
Elle s’approcha de moi sans affectation, et feignant de se promener, elle se trouva insensiblement à portée de me parler. Elle me demanda où était Zeni ; je lui répondis que je l’ignorais. » Il est étonnant, me dit-elle, que tu ne saches point où se trouve une
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