Page:Mayeur - L’Odalisque, 1796.djvu/43

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 37 )


» mains de ces parfums que le prophète a béni pour son protégé. Tu viendras ensuite en offrir à l’objet de ton amour, et tu le laveras toi-même par tout où tu croiras qu’il trouvera bon que tu le laves ; après avoir satisfait à ces devoirs essentiels, tu reviendras avec douceur et modestie t’asseoir sur l’extrémité du sopha, regardant d’un œil tendre et reconnaissant celui qui t’a mis à même de perpétuer la race du grand ami de Dieu. Sur toutes choses, il ne faut jamais lui parler la première, mais avec une vivacité qui marque ton amour et ton attachement. Il faut répondre au moindre mot, louer la beauté du Sultan, te récrier sur les plaisirs qu’il t’a procuré, et sur ceux que tu n’attends que de sa bonté. S’il

  
C 3