— Oui.
— Vous leur expliquez, n’est-ce pas, que je veux déterrer un fowling-bull ?
— Oui, oui.
— Eh bien !
— Eh bien, ils voudraient que je vous laissasse aller seul.
— Mais que feriez-vous ?
— Je les accompagnerais dans la guerre qu’ils vont soutenir. Ils me prennent pour un héros sans pareil !
— Hum !… Et comment pourrai-je trouver mon fowling-bull ?
— Ils offrent de vous en faire découvrir un.
— Ah ! très bien ! mais je ne les comprends pas.
— C’est ce que je leur ai dit.
— Que répondent-ils ?
— Que vous devez venir avec nous au combat ; chemin faisant, on vous montrera la place du fowling-bull.
— Bien, partons avec eux !
— Comme vous y allez !
— Pourquoi pas ?
— Que nous importent les querelles de ces gens et pourquoi nous exposer au danger ?
— Pouvons-nous choisir ? Où trouver des guides pour nos fouilles au milieu de ce conflit ?
— C’est très vrai ; comment faire ?
— Avez-vous peur de marcher avec ces hommes, sir ? Je ne le crois pas.
— Non !
— Allons donc avec eux ; dites-leur que nous sommes prêts.
— Avez-vous bien réfléchi ?
— Oui. »
Il se tourna d’un autre côté, ce qui pour moi signifiait une inébranlable résolution de sa part. Je traduisis donc au cheikh la réponse affirmative, en ajoutant :
« Je t’ai dit, Mohammed, que je ne combattais que pour les bonnes et justes causes. La tienne est-elle vraiment juste ?
— Faut-il te raconter notre querelle ?
— Oui.
— As-tu entendu parler de la tribu des Djeherji ?