Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
185
les pirates de la mer rouge
— Mais toi, combien de fois as-tu vengé le sang des tiens ou ton injure ?
— Jamais ! ma loi me défend la vengeance ; c’est au juge à punir les coupables.
— Écoute : si à l’heure qu’il est, tu voyais venir Abou Seïf et qu’il essayât de te tuer, que feras-tu ?
— Je me défendrais, la défense est permise. Connais-tu le Père du Sabre ?
— Je le connais, Et toi qui le nomme par son nom, en as-tu entendu parler ?