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MOMENT DE VERTIGE
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bandeau trempé d’eau froide… une demi-heure plus tard, elle dormait profondément.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, deux heures venaient de sonner. Le mal de tête passé, la jeune fille se sentait délicieusement bien et reposée. Elle demanda par téléphone un léger déjeuner dans sa chambre, endossa un kimono et se mit à feuilleter des lettres et des programmes accumulés sur sa table à écrire.

Après son repas, elle écrivit à Jacques et à Irène. « Nous n’irons pas à Lourdes, disait-elle à celle-ci, c’est le temps qui manque, paraît-il. Mais si nous avons la grande nouvelle avant notre départ, j’irai mettre un cierge pour toi et le tout-petit à Notre-Dame des Victoires ! »

Sa correspondance terminée, elle venait d’achever sa toilette lorsqu’on lui apporta une carte. Elle lut : André Laurent et, au verso, crayonné : « Êtes-vous mieux ? Puis-je vous voir ? »

— Faites attendre ce monsieur dans le salon près du grand corridor et dites-lui que je descends.

Quelques minutes plus tard, elle retrouvait André au salon et celui-ci, portant à ses lèvres la main de la jeune fille, s’informa anxieusement :

— Ça va tout-à-fait mieux ?

— Tout-à-fait ! Mais qui vous a dit…

— Madame St-Georges, que j’ai rencontrée au Commissariat avec Vincenzo.

— Claire aussi sans doute ?