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MOMENT DE VERTIGE
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— Marthe est malade, maman, dit Claire, elle veut que nous sortions sans elle !

— Hum… c’est dommage ! Claire et moi avons des essayages ce matin, puis Harris et le Comte nous ont invités toutes trois à déjeuner. Tu pourras peut-être nous rejoindre à la Cloche d’Argent ? André ne sera libre qu’à l’heure du thé et nous devons le rencontrer au Petit Teddy, rue Caumartin.

— De grâce ne comptez pas sur moi ; dit Marthe, je pense rester couchée une grande partie de la journée, si je vais mieux, comme je le crois, je pourrai m’habiller pour dîner et sortir avec vous tous ce soir !

— Mais te laisser seule, Marthon ! dit Claire affectueusement.

— Je vais donner des ordres pour qu’on t’apporte du thé, dit Laure ; tu es sûre que tu ne veux pas que nous restions ?

— Très sûre, chère madame. C’est déjà assez gauche d’avoir cette sotte migraine sans vous permettre de changer vos projets pour moi !

— Alors, au revoir, chère petite, dit-elle, nous te retrouverons ici pour dîner.

— Au revoir, dit Claire en l’embrassant. Si tu es assez bien pour écrire un mot à Irène, dis-lui qu’on a un plaisir fou !… et ne t’ennuie pas trop, hein ?

Marthe prit une dose d’aspirine, but le thé qu’on venait de lui apporter et s’appliqua sur le front un