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MOMENT DE VERTIGE

celui-ci ; avant le mariage d’Irène j’allais souvent chez vous.

— En effet… mais vous avez été absent, je crois ?

— Oui, à Chicago… mais, où sont ces dames ?

— Ma femme et Claire sont à l’Hôtel des Princes. Irène et son mari ne nous ont pas accompagnés. Marthe est des nôtres.

— Puis-je aller présenter mes hommages ?

— Tout de suite, alors, dit monsieur St-Georges, car nous partons ce soir pour Nice.

— Vous permettez ? dit-il. J’ai deux amis avec moi, je veux vous les présenter.

Il s’éloigna quelques minutes, puis revint avec deux messieurs qu’il présenta à ses compatriotes.

— Comte Luigi Vincenzo, de Florence, dit-il, monsieur Stephen Harris, de Chicago, mademoiselle Beauvais, monsieur St-Georges de Montréal.

On échangea des poignées de main, et le comte s’inclina bien bas sur la main de Marthe, sans toutefois la baiser.

— Venez tous avec nous à l’hôtel, nous allons retrouver ma femme et ma fille, dit le banquier.

Ensemble ils quittèrent le Casino et passèrent à travers les beaux jardins pour se rendre à l’hôtel situé tout près.

André marchait avec Marthe tandis que ses compagnons accompagnaient monsieur St-Georges.

— Quelle aubaine de vous avoir rencontrée ! dit