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MOMENT DE VERTIGE
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sur la Riviera avant que la saison ne fut devenue trop chaude.

Les quinze jours en mer, avec leurs courtes haltes à Alger et à Gibraltar, furent un enchantement.

Madame St-Georges ne quittait guère sa cabine, mais les deux jeunes filles, joyeuses d’avoir le pied marin, ne furent aucunement incommodées par la mer et devinrent bientôt le centre d’attraction parmi la jeunesse nombreuse du bord.

Claire, très attirante, avec son allure un peu masculine, sa mise absolument élégante et ses propos amusants, faisait vite connaissance et présentait à Marthe ses nouveaux amis.

Marthe se sentait si heureuse de ce voyage que sa figure en gardait un rayonnement, une clarté qui attirait les regards.

Jolie et distinguée dans sa toilette demi-deuil, avec ses cheveux noirs, ses yeux lumineux, sa peau fraîche et jeune et son expression pleine d’intelligence et de vivacité, elle ne tarda pas à plaire. Aussi les deux jeunes filles ne manquaient jamais d’attentions dans les nombreux sports du bord et aux danses qui se donnaient après le dîner du soir.

Un prêtre se trouvant parmi les passagers, il y eut messe le dimanche dans un des salons et les quelques catholiques qui se trouvaient sur le paquebot y assistèrent.

Les jours passèrent vite… Le temps se mainte-