Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/287

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXXII




JUIN est revenu, avec ses jours ensoleillés, ses fleurs, sa fraîche verdure…

Une nostalgie incroyable porte la pensée de Marthe vers son Village natal… Elle n’y est pas retournée depuis la nuit du terrible vertige !… Si elle allait surprendre Marcelline et le vieux curé… et Noël qui ne lui écrit presque plus… ?

Sa décision est prise ! Elle sort, fait à la hâte quelques emplettes, revient préparer une petite malle et à une heure prend le train pour Bellerive.

Quelle joie éclate dans l’honnête figure de Marcelline en l’apercevant ! Marthe est tellement plus joyeuse qu’à sa dernière visite et elle a une mine rayonnante que la bonne paysanne ne se lasse pas d’admirer.