— Oui, je sais… quel terrible malheur !… Mais, voici les médecins !
Marthe alla vers eux, un peu tremblante dans son anxiété de savoir ce qu’ils diraient. La voyant pâle et inquiète, Noël lui prit la main et dit affectueusement :
— Tout va bien. Le docteur Morel et moi sommes absolument du même avis : notre Jacquot sera sauvé, à moins de complications inattendues ! Nous allons le transporter à Montréal, demain !
— Mais, comment ? questionna Marthe.
— Je téléphone à Montréal ce soir pour avoir l’ambulance, dit Noël.
À ce moment, Geneviève s’approcha et dit à Marthe qu’elle partait en même temps que le docteur Morel, afin de rassurer sa mère.
— Je vous attendrai chez nous, lorsque vous serez prête à revenir, dit-elle.
— Merci, dit Marthe. Le curé est avec Jacques. Quand il descendra, Noël me ramènera chez vous.
— À tantôt, comme ça ?
— À tantôt !
Lorsque Noël et Marthe se retrouvèrent seuls dans le petit salon, celle-ci saisit la main du jeune médecin :
— Noël, Noël ! Si vous ne m’aviez pas sauvée ! dit-elle à voix basse… Pauvre Jacquot ! Il m’aurait demandée… et je n’aurais pu venir !…
Puis revenant au départ du lendemain :