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MOMENT DE VERTIGE
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Marthe s’élança au-devant d’eux et les accueillit avec joie, bien que ses yeux fussent pleins de larmes à cause de la raison qui les amenait. Se retournant vers Geneviève, elle la présenta : une chère amie de notre Jacques, mademoiselle Aumont, qui a été très bonne pour moi !

— Je suis heureux de vous rencontrer… je vous connais de nom depuis longtemps, mademoiselle, dit le vieux prêtre.

— Et moi, depuis l’installation de Jacques à Rexville, dit Noël en souriant… Mais allons le voir, ce cher garçon !

— Monte, Noël avec le docteur, moi, je vais me reposer un peu dans ma chambre. Je monterai lorsque vous aurez fini votre consultation ; dis à Jacques que je suis ici.

L’abbé se retira et les jeunes filles restèrent à attendre le résultat de la conférence des médecins.

— Vous êtes un ange, Geneviève, d’être venue me chercher et de rester auprès de moi ! dit Marthe à sa nouvelle amie ; c’est si terrible, l’attente, et vous me faites du bien !

— Tant mieux, dit celle-ci ; mais ce n’est pas un effort pour moi de vous montrer de la sympathie… il me semble que je vous connais depuis longtemps ! D’ailleurs, la peine, ça me connaît, vous savez ! J’ai souffert beaucoup dans ma vie… je souffre encore !

— Pauvre amie ! dit Marthe, je vous comprends !