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MOMENT DE VERTIGE

Le docteur Morel descendit à ce moment et entra donner des nouvelles de son patient :

— Il dort encore, dit-il mais il a beaucoup de température.

— Est-ce que je puis aller le voir, docteur ?

— Non, non ! La prudence le défend ! Tom reste auprès de lui et ce soir j’irai rencontrer le docteur Lefranc et monsieur Sylvestre.

— Et moi, j’emmène mademoiselle, dit Geneviève, prenant la main de Marthe, et je la ramènerai pour dix heures.

— C’est pour le mieux. Vous semblez très fatiguée, mademoiselle ; prenez un peu de nourriture et reposez-vous ! À ce soir !

— Venez, mademoiselle, dit Geneviève, c’est à quelques pas.

— Dites : Marthe !

— Avec joie. Venez, Marthe, j’ai hâte de vous présenter à maman !

Les deux jeunes filles sympathisèrent tout de suite. L’intérêt que Geneviève et sa mère lui témoignaient, leur anxiété d’avoir des nouvelles de Jacques, firent voir à Marthe que l’on considérait ce dernier comme un ami dans cette maison hospitalière.

— Nous sommes vite devenus camarades, dit Geneviève. Jacques est si amusant, si gai… sérieux aussi, à ses heures… Il est comme un jeune