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une surprise

à la ferme, où les membres de la famille de Jean-Nicol furent bien intéressés de la voir ; ils connaissaient, par l’infirme, l’histoire de l’enfant.

Ripaul avait appris à Mariette les nombreux sobriquets des petits Jean-Nicol, et elle leur déclara, en arrivant :

— Ze sais tous vos noms : Tit-Loup, le plus g’and ; Tit-Petit, le’tit bébé ; Tit-Noune, Tit-Bé, Tit-Puce… elle s’arrêta et mit un doigt dans sa bouche… ze me lapelle plus le leste !

On se mit à rire, puis Tit-Puce la prit par la main et l’amena à la grange, pour lui faire voir les poulets et les petits lapins blancs. Les enfants trouvaient que Ripaul avait une belle petite sœur et les parents se réjouissaient du bonheur de ce jeune garçon qui avait su, pendant son séjour à la ferme, gagner leur amitié.

De retour chez Pierre, Ripaul commença à songer à l’avenir. Il lui fallait décider comment organiser sa vie maintenant, pour faire vivre Mariette.

Mais en son absence, d’autres y avaient songé.