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chez jean-nicol

— Lui, c’est comme ça lui chante… des fois y dort tard, d’autres fois y s’lève matin pour aller pêcher.

— Pêcher ? Il y a donc une rivière ici ?

— Non, y a-t-un lac !

— J’ai hâte de voir tout ça ! Je voudrais bien sortir !

— Mais vous avez embelle ! V’là la porte de la cour, j’vas justement aller soigner mes volailles, venez avec moi !

Ripaul suivit la ménagère à travers la cour et pénétra dans un assez grand poulailler.

Il paraissait si intéressé que Virginie, tout en jetant du grain aux petits affamés de la basse-cour, lui dit, en riant :

— C’est pas du nouveau, hein… des poules, des poulets !

— Je n’en ai jamais vus en vie, dit l’enfant, excepté tassés dans des cages, au marché !

— Icitte, on en a pas beaucoup, mais à la ferme y en a une trâlée, vous verrez ça ! Bon, faut que j’me dépêche à c’te heure… allez