atterrir, près de l’établissement, un grand brouhaha y régnait ! Des Indiens… des Indiens … il y en avait des centaines ! Ils rôdaient autour du fort et semblaient se concerter pour agir… Soudain, le capitaine Dupuis parut, affable, souriant, il s’adressa aux Iroquois :
— Vous venez nous rendre visite ? dit-il, au nom d’Ononthio, je vous souhaite la bienvenue ! Je désire parler à votre chef.
Le chef s’avança ; c’était un colosse et son premier guerrier de même ; tous deux avaient un aspect féroce et cruel ; leurs visages, affreusement tatoués de rouge, de noir et de jaune, étaient horribles à voir.
Dupuis fit quelques pas au-devant d’eux… auprès de ces géants, le capitaine, pourtant de taille moyenne, semblait presque un nain !
— Je te salue, grand chef, dit Dupuis ; puisque tu es venu jusqu’ici avec tes hommes, je t’invite avec eux à un festin à tout manger que je fais préparer pour vous !
Le chef ne comprenait pas le français, mais le chasseur, put servir d’interprète.
Le colosse iroquois, surpris de cet accueil, consulta du regard ceux qui l’entouraient, puis il répondit :
— Soldat d’Ononthio, mes guerriers ne sont pas tous rendus ; lorsque la troupe sera au complet, je te répondrai.