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LA BLESSURE

lé… il me semble que c’était une affaire plutôt douteuse…

— Vous êtes mal renseigné ! C’est une affaire qui porte son nom… une affaire d’or !

— Et vous voudriez que j’en dise quelque chose ?

— Justement ! Quelque chose d’alléchant !

— Je vais me renseigner dès demain et je ferai ce que je pourrai.

— Je puis vous donner tous les renseignements ! Voici ! Et il sortit de sa poche une liasse de documents, prospectus, plans, légende… Gardez tout ceci pour étudier la chose, dit-il en lui tendant le paquet. Comme ça, vous serez ferré pour votre article !

— C’est bien, dit Marcel, prenant la liasse de papiers, je verrai ça ! Et maintenant, allons rejoindre les dames qui ont sans doute terminé l’inspection du chef-d’œuvre de Patou !

Ils retournèrent au salon où Isabelle jouait quelques parties de l’opéra qu’ils venaient d’entendre. Marcel s’approcha du piano et se mit à les chanter. Penché sur le fauteuil de sa femme, Chimerre murmura :

— Je pense que ça va prendre !

— Tant mieux ! Il n’a pas questionné ?

— Oh oui ! Il veut se renseigner… alors je lui