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LA BLESSURE

blessé. Une balle de revolver, je crois. Il faut le transporter immédiatement à l’hôpital Victoria ! Il va falloir faire l’extraction de la balle.

— Ma limousine est en bas, dit monsieur Comtois.

— Peut-être faudrait-il l’ambulance, dit Isabelle.

— Ce serait bien mieux, mais il faudrait attendre. Et dans ce cas, ce serait dangereux !

— Mais les autorités, dit monsieur Comtois, ne faudrait-il pas les prévenir ?

— La vie du blessé est en jeu. Je prends sur moi de l’amener. Nous téléphonerons de l’hôpital. Vous restez ici, n’est-ce pas ? dit-il au gardien.

— Oui, monsieur, je suis gardien de nuit.

— C’est bien, je vais vous envoyer quelqu’un pour rester avec vous ce soir… et maintenant, à nous trois, portons le blessé. Vous, mademoiselle, ouvrez-nous les portes !

Avec des précautions infinies, on transporta Marcel jusqu’à la limousine. Là, on l’étendit autant que possible. Isabelle s’assit, soutenant la tête du blessé, le médecin prit place à ses côtés, et monsieur Comtois monta auprès du chauffeur.

Doucement on parcourut la distance qui sépare la rue S.-Jacques de l’Avenue des Pins. À cha-