Page:Maxine - La blessure, 1932.djvu/120

Cette page a été validée par deux contributeurs.
118
LA BLESSURE

— Elle n’est pas de celles que nous avons commentées dans La Finance, dit Marcel.

— Je le sais ; j’ai étudié la feuille tous les jours, croyant toujours voir quelque commentaire à ce sujet… Pourquoi n’en avez-vous jamais parlé ?

— Parce que je n’en savais rien de bon !

— Je vous demande, pour me rendre service, de me dire le fond de votre pensée !

— Monsieur Comtois, je vais vous parler franchement, et, à mon tour, ce que je vous dirai, c’est confidentiel ; La Daily Finance, de qui nous tenons tous nos renseignements, nous a dit, sur demande de ma part, que cette valeur était absolument nulle ! Je réponds à votre question, parce que mes instructions sont de donner des renseignements verbalement, lorsqu’on me les demande.

Monsieur Comtois paraissait surpris, mais satisfait de s’être informé.

— Savez-vous que Chimerre en a à vendre ? Qu’il en vend beaucoup ?

— Je le sais, et je sais que je me suis fait un ennemi. Mais je ne me pouvais me porter garant d’une fausseté, ni même feindre l’ignorance !

— En tous les cas, mon cher monsieur, dit monsieur Comtois, je vous remercie et ceci restera en-