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IV


Pour Tom, cependant, se déroula une fois de plus une aventure dont les raisons profondes lui étaient indiscernables, mais que sa répétition, fréquente déjà dans le passé, avait fini par rendre familière.

Sylvain était parti, le laissant seul dans cette maison aux odeurs vaguement connues, et où Tom se rappelait être déjà venu quelquefois.

Tom était dans une grande cage en planches, fermée par une porte à claire-voie. Il savait qu’il devrait attendre longtemps, avant qu’on lui rendît la liberté. Mais l’expérience lui avait aussi enseigné qu’il était inutile de gémir, et qu’on ne viendrait pas le délivrer avant la nuit.

Par habitude, il gratta un moment les planches de son chenil, flaira les interstices, cher-