— Catherine Bresson est la fille de Bresson, le fabricant de tapis, que vous connaissez…
— Et elle ne vit pas chez ses parents ?
— Si, niais Mademoiselle qui l’a découverte, je ne sais comment, lui sert de mère spirituelle. Elle passe à Epagne des semaines entières : c’est une petite fille assez belle qui aura, si je ne me trompe, des passions exigeantes. Elle a la poitrine bien placée, mais un peu grasse.
Philippe regarda avec surprise le vieillard qui continua :
— Geneviève de Vaulges est orpheline. Son tuteur l’a retirée du couvent à seize ans et Mademoiselle qui est sa cousine à la mode de Picardie s’est chargée de terminer son éducation. Les Vaulges étaient une des bonnes familles de ce pays-ci, mais le père de Geneviève les a sottement ruinés.
— Elle est assez jolie, dit Philippe avec détachement.