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III


Le salon de Mademoiselle était d’une simplicité voulue et délicate. Sur les murs tapissés d’un papier gris uni se détachaient nettement deux crayons de Clouet. Les fauteuils étaient confortables, la lumière faible et douce. On sentait la chambre accueillante : un peu trop, disait M. de Vence, son voisin, qui était malveillant.

Mademoiselle se leva : elle était vaste, dans une ample robe de taffetas noir, et grasse, avec autorité et courage. L’empâtement