Page:Maurois - Ni ange, ni bête, 1919.djvu/241

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


V


De tristes lettres de Geneviève et une note pressante de M. Lecardonnel rappelèrent à Philippe qu’il n’avait pas toujours été le secrétaire indépendant d’un préfet de police révolutionnaire. Il évoqua sa femme, le menton appuyé sur la main trop blanche, les yeux clairs regardant tristement la maison vide et il se décida à rentrer. Il avait assez d’imagination pour n’être pas méchant quand son orgueil n’était pas en jeu.

D’ailleurs, depuis la découverte de la trahison