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avec la plupart des poètes de mon temps, qu’une autre force se révèle.

Quant aux deux petites pièces qui suivent Aglavaine et Sélysette, savoir : Ariane et Barbe-Bleue, ou la délivrance inutile, et Sœur Béatrice, je voudrais qu’il n’y eût aucun malentendu à leur endroit. Ce n’est pas parce qu’elles sont postérieures qu’il y faudrait chercher une évolution ou un nouveau désir. Ce sont, à proprement parler, de petits jeux de scène, de courts poèmes du genre assez malheureusement appelé « opéra-comique » destinés à fournir aux musiciens qui les avaient demandés, un thème convenable à des développements lyriques. Ils ne prétendent à rien davantage, et l’on se méprendrait sur mes intentions si l’on y voulait trouver par surcroît de grandes arrière pensées morales ou philosophiques.