Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE PÈRE.
On vous dit qu’il n’y a personne !
L’AÏEUL.
Mais vous ne voyez pas, vous autres !
L’ONCLE.
Voyons, vous voulez rire ?
L’AÏEUL.
Je n’ai pas envie de rire, je vous assure.
L’ONCLE.
Alors, croyez-en ceux qui voient.
L’AÏEUL, indécis.
Je croyais qu’il y avait quelqu’un… Je crois que je ne vivrai plus longtemps…
L’ONCLE.
Pourquoi irions-nous vous tromper ? à quoi cela servirait-il ?
LE PÈRE.
Il faudrait bien vous dire la vérité.
L’ONCLE.
À quoi bon se tromper mutuellement ?
LE PÈRE.
Vous ne pourriez vivre longtemps dans l’erreur.