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L’ONCLE.
Mais on n’a pas éteint la lumière ; il fait aussi clair qu’auparavant.
LA FILLE.
Il me semble que la lampe a baissé.
LE PÈRE.
J’y vois aussi clair que d’habitude.
L’AÏEUL.
J’ai des meules de moulin sur les yeux ! Mes filles, dites-moi donc ce qui arrive ici ! dites-le-moi pour l’amour de Dieu, vous autres qui voyez ! Je suis ici, tout seul, dans les ténèbres sans fin ! Je ne sais pas qui vient s’asseoir à côté de moi ! Je ne sais plus ce qui se passe à deux pas de moi !… Pourquoi parliez-vous à voix basse, tout à l’heure ?
LE PÈRE.
Personne n’a parlé à voix basse.
L’AÏEUL.
Vous avez parlé à voix basse, près de la porte.
LE PÈRE.
Vous avez entendu tout ce que j’ai dit.
L’AÏEUL.
Vous avez introduit quelqu’un dans la chambre ?