Page:Maurice Maeterlinck - Théâtre 1, 1903.pdf/256

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LA SERVANTE.

Oui, Monsieur.

LE PÈRE.

Pourquoi était-elle ouverte, à cette heure ?

LA SERVANTE.

Je ne sais pas, Monsieur, moi je l’avais fermée.

LE PÈRE.

Mais alors, qui est-ce qui l’a ouverte ?

LA SERVANTE.

Je ne sais pas, Monsieur, il faut que quelqu’un soit sorti après moi…

LE PÈRE.

Il faut faire attention. — Mais ne poussez donc pas la porte ; vous savez bien qu’elle fait du bruit !

LA SERVANTE.

Mais, Monsieur, je ne touche pas à la porte.

LE PÈRE.

Mais si vous poussez comme si vous vouliez entrer dans la chambre !

LA SERVANTE.

Mais, Monsieur, je suis à trois pas de la porte !

LE PÈRE.

Parlez un peu moins haut.