Page:Maurice Maeterlinck - Théâtre 1, 1903.pdf/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’AÏEUL.

Je crains qu’il ne réveille ma fille.

L’ONCLE.

Nous l’entendons à peine.

L’AÏEUL.

Moi, je l’entends comme s’il fauchait dans la maison.

L’ONCLE.

La malade ne l’entendra pas ; il n’y a pas de danger.

LE PÈRE.

Il me semble que la lampe ne brûle pas bien ce soir.

L’ONCLE.

Il faudrait y mettre de l’huile.

LE PÈRE.

J’en ai vu mettre ce matin. Elle brûle mal depuis qu’on a fermé la fenêtre.

L’ONCLE.

Je crois que le verre est voilé.

LE PÈRE.

Elle brûlera mieux tout à l’heure.