Mais pourquoi, dira-t-on, ces complications fantastiques qui n’aboutissent qu’à grandir les dangers du hasard ? Ne nous hâtons pas de juger et de répondre. Nous ignorons tout des raisons de la plante. Savons-nous les obstacles qu’elle rencontre du côté de la logique et de la simplicité ? Connaissons-nous, au fond, une seule des lois organiques de son existence et de sa croissance ? Quelqu’un qui nous verrait du haut de Mars ou de Vénus nous évertuer à la conquête de l’air, se demanderait de même : pourquoi ces appareils informes et monstrueux, ces ballons, ces aéroplanes, ces parachutes, quand il serait si simple d’imiter les oiseaux et de munir les bras d’une paire d’ailes suffisantes ?
XXIII
À ces preuves d’intelligence, la vanité un peu puérile de l’homme oppose l’objection