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NOTRE DEVOIR SOCIAL

au moment de tel phénomène sidéral, de telle crise obscure de la planète ou même de la naissance de tel homme. C’est l’instinct de l’espèce qui décide de ces choses, c’est son destin qui parle ; et si cet instinct ou ce destin se trompe, il ne nous appartient pas d’intervenir, car tout contrôle cesse ; nous sommes au bout et au sommet de nous-mêmes ; et plus haut, il n’y a plus rien qui puisse corriger notre erreur.