Page:Maurice Maeterlinck - L'intelligence des fleurs, 1922.djvu/249

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’ACCIDENT

À mesure que nous asservissons les forces de la nature se multiplient nos chances d’accidents, de même que croissent les dangers du dompteur à raison du nombre de fauves qu’il « fait travailler » dans la cage. Autrefois, nous évitions autant que possible le contact de ces forces ; aujourd’hui elles sont admises dans notre domestique. Aussi, malgré nos mœurs plus prudentes et plus pacifiques, nous arrive-t-il plus souvent qu’à nos pères de voir la mort d’assez près. Il est donc probable que plusieurs de ceux qui liront ces