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est un être foncièrement indépendant, qui ne veut en faire qu’à sa tête, et qui a horreur des contraintes du dirigisme.

Puisse ce livre l’inciter à prendre le chemin de la France accueillante… et libérale !


Un lecteur superficiel me fera peut-être le reproche de plaider la cause de quelques secteurs favorisés au détriment de nombreux autres, au moins aussi intéressants, comme le textile, les chaussures ou le papier. Je tiens à le rassurer, car si les secteurs que j’ai envisagés comprennent directement les trois quarts de l’activité française, ils commandent indirectement presque tous les autres métiers. La Bijouterie, par exemple, n’aura aucune influence sur le Tourisme ; par contre, le Tourisme favorisera la Bijouterie en lui amenant des acheteurs. Le Bâtiment et l’Automobile feront marcher toutes les industries annexes, tandis que l’Agriculture abaissera le coût de la vie, c’est-à-dire les prix de revient de tout l’ensemble.

En guise de conclusion, j’émettrai le vœu ardent d’un retour rapide au libéralisme intégral qui, par le jeu de l’offre et de la demande, par le mécanisme des prix, par le développement de l’initiative individuelle, a prouvé, dans le passé, qu’il était le merveilleux instrument capable de nous restituer ces deux bienfaits perdus : l’abondance et la liberté.