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d’une richesse infinie de paysages, allant des plages immenses jusqu’aux montagnes qui sont parmi les plus hautes du globe, en passant par des plaines fertiles abondamment irriguées par un admirable système fluvial. Partout une architecture riche en réalisations grandioses, châteaux, cathédrales, évoque le passé glorieux de la France, tandis que d’innombrables musées offrent au visiteur leur patrimoine artistique.

Toutes ces Splendeurs sont accessibles par un réseau de routes unique au monde par sa densité, sa variété, son entretien et sa signalisation.

Brochant sur le tout, la France offre aux visiteurs des ressources culinaires d’une réputation mondiale, grâce auxquelles des mets exquis, arrosés de crus savoureux, font oublier aux pauvres humains les vicissitudes du moment. S’ils sont malades, ils bénéficient d’une gamme très riche de sources minérales, dont la valeur thérapeutique est universellement connue.

Mais, sur ce tableau enchanteur se projette une ombre : l’hôtellerie, dont la situation est loin d’être florissante. C’est une question que je connais bien, étant depuis longtemps co-propriétaire d’une des stations climatiques les plus importantes de France, Divonne-les-Bains. Au lieu d’être soutenue par les Pouvoirs Publics, l’industrie hôtelière a toujours été l’objet d’un préjugé défavorable, sans qu’il se trouvât personne pour la défendre. Pourtant, elle a une importance considérable. Outre les nombreux travailleurs qu’elle fait vivre, elle est à la base de la prospérité du tourisme. Or, l’industrie hôtelière, par sa nature,