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nisés et exploités. Tout au plus, pourrais-je suggérer que les timbres ne soient pas modifiés aussi souvent, pour plaire aux philatélistes, que les attentes dans les bureaux de poste soient sensiblement réduites, que les facteurs soient mieux outillés comme moyens de transport, et que les téléphones publics soient plus nombreux. Quant au rendement financier de ces Départements, il est assez difficile à apprécier, mais j’ai l’impression que, avant la guerre, le prix des services était trop réduit et qu’une augmentation sérieuse aurait contribué à alléger le budget général, sans diminuer le volume des opérations postales.

Cependant, malgré toutes ces louanges, j’ai la certitude que la transmission de la pensée peut encore faire d’énormes progrès, à condition que l’État veuille bien se consacrer à cette besogne essentielle, au lieu de s’occuper de ce qui ne le regarde pas.

Quant à la Radio, si elle continue à être complètement monopolisée par l’État, je n’ai plus qu’à vendre mon poste récepteur et à acheter un phonographe.

La Collecte des Impôts.

Une des fonctions de l’État, et non des moindres, est l’encaissement des impôts. Ainsi que je l’ai exposé à ce chapitre spécial, je voudrais que la collecte de l’impôt ne soit pas ressentie par le grand public. Il est parfaitement possible d’imaginer que l’employé, l’ouvrier et le paysan n’aient jamais besoin de connaître l’adresse du Percepteur. Quelle simplification pour l’État, qui pour-