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tement faussées. Il n’y a plus de concurrence, il n’y a plus de commerce. Le possesseur du plus petit bout de ferraille, du moindre paquet de chiffons, du plus affreux rossignol est capable de les vendre sans effort et même, au marché noir, sans impôts.

Mais cette situation ne peut être que provisoire, Dieu merci ! Alors, Messieurs les Dirigistes, dites-nous, de grâce, comment vous dirigerez, et reconnaissez loyalement que j’ai fait de mon mieux pour éclairer votre chemin, en vous signalant les obstacles qu’il vous faudra franchir avant de faire aussi bien, sinon mieux, que le libéralisme, que vous avez tant décrié. Avouez que je vous fais la partie belle, et que j’ai droit à votre reconnaissance.

Mais si vous me faites l’honneur de me répondre, soit publiquement, soit par lettre, n’oubliez pas de joindre votre curriculum vitæ, pensum indispensable pour que je puisse apprécier vos arguments à leur juste valeur.